Afrique; passé / présent

C’est toute la question de la fraternité. Au delà de son concept utopique et surtout moraliste, l’abandon lui, est une tare qui afflige les braves gens de part et d’autre des frontières, des races…Cela ne fait que nous isoler.
Nous avons prétendu partager notre culture avec les peuples à qui nous avons imposé une soumission et les droits humains que nous leur avons enseigné et continuons à offrir. Ils ont adopté pour père cette culture et défendu la « mère patrie » Maintenant nous voulons renier et contester nos devoirs. L’intolérable continue depuis les colonisations jusqu’à ce jour perpétué avec atténuation mais aussi avec plus encore de malice et au nom de tous les français. Comment peut on, comme lu dans ce forum, simplement dire  » révoltez-vous ».
Nous avons les mêmes maîtres en Europe et en Afrique et pour détourner notre solidarité, ne devrions nous pas nous demander déjà; avec qui avons nous communauté d’intérêt; dans l’universalité des droits, dans la justice dans l’équité ou nous français sommes nous tous des profiteurs et de capitalistes. La part de bien des français leur est réservée pour les difficultés et en particulier à la guerre.  Malheureusement les grandes idées, le socialisme, ne trouvent d’universalité qu’à l’intérieur des amphithéâtres et sortent parfois dans les discours.
Chacun a sa part à faire mais chacun a sa part de responsabilité sur ce qui est fait en son nom, voté par ses représentants.

L’échec pourrait-il être salutaire?
La possibilité d’action qui mène à un bilan de réussite qui satisfasse jusqu’à la plus intime conviction éthique est extrêmement restreinte. Plus simplement, comment mener parallèlement son ambition personnelle naturelle, l’intérêt commun et ce qui devrait être partie de l’un et de l’autre: le respect de la nature.
Avant même notre insertion dans la vie active, la compétition scolaire façonne nos choix en rapport aux critères qui détermine notre rang dans la société. Il en résulte me semble t-il naturellement que les élites soient plus apte à accéder et se maintenir au pouvoir, qu’à traiter les questions de société.
Dans ces conditions il peut être salutaire de voir échouer l’action, la performance individuelle.
La caution que nous donnons à nos leaders ne vient pas toujours des urnes, elle vient par contre toujours par le consentement à l’égard de sentiments d’empathie, de solidarité dont nous imaginons être affectés ces représentants de l’autorité légitimés ou institués. Mais ils sont comme la pitié ou la compassion il n’ont d’effet que symptomatique.